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Karim Wade et Hissène Habré : l’Etat va assurer ’’un procès juste’’ (ministre)
Publié le vendredi 11 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© aDakar.com par DF
Le ministre de la justice signe un accord de coopération avec l’Union européenne
Mardi 11 mars 2014- Le ministre de la justice Garde des sceaux a signé un accord de coopération liant l`Etat du Sénégal à l’Union européenne. Sidiki Kaba en a profité pour faire savoir qu`il n`a exercé aucune pression sur le procureur de Matam dans l`affaire de violences politique à Matam. Photo: Sidiki Kaba, Ministre de la Justice, Garde des sceaux


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Le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, a réaffirmé vendredi à Dakar que l’Etat du Sénégal va assurer ''un procès juste et équitable'' à l'ancien président tchadien Hissène Habré et à Karim Wade en cas de comparution devant une juridiction.

''Je ne connais pas le contenu des auditions menées jusque là, simplement en vertu de la séparation des pouvoirs. Je peux vous dire que l’Etat sénégalais va assurer à tous les justiciables, un procès juste et équitable’’, a dit M. Kaba, lors de la signature d'une convention avec l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP).

Sidiki Kaba réagissait à l'interpellation d’un journaliste sur les affaires Karim Wade poursuivi par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) et Hissène Habré, ancien chef d’Etat tchadien, poursuivi pour crimes contre l’humanité par les Chambres africaines extraordinaires.

''Jusqu’à présent ils (Karim Wade et Habré) bénéficient de la présomption d’innocence. Et il n’appartient pas au ministère de la Justice d’aller chercher les preuves. C’est à la Justice de le faire et elle a besoin d’un temps de recherche et de réflexion’’, a-t-il dit.

Le Garde des Sceaux a par ailleurs invité les ‘’uns et les autres à laisser la justice faire son travail'', car, a-t-il précisé, l’objectif de ces procès ''est de nous édifier’’.

Concernant l’affaire Karim Wade, le quotidien privé L’As rapporte dans son édition de vendredi que le dossier ‘’(a été) définitivement bouclé’’.

En effet, après le passage de l’ex-ministre d’Etat devant la Commission d’instruction de la CREI pour une confrontation avec ses anciens collaborateurs, ‘’le parquet spécial et les avocats ont jusqu’au 16 avril pour faire leurs observations’’, écrit L’As qui souligne que l’on ‘’est en route vers un procès retentissant’’.

De son côté, Le Quotidien indique également que la défense a trois jours pour consulter le dossier d’accusation. ‘’Trois jours. C’est le temps que la commission d’instruction de la CREI donne aux avocats de Karim Wade pour consulter le dossier de leur client avant la clôture de l’instruction. Et d’ici le 17 avril, l’ancien ministre d’Etat connaîtra son sort : un non-lieu ou un renvoi devant la Cour’’, écrit le journal.

Mercredi, en lieu et place d’une confrontation, Karim Wade a préféré servir aux juges une déclaration dans laquelle il écrit : ‘’Je vous (les juges) invite pendant qu’il est encore temps, à prendre vos responsabilités par rapport à l’histoire de notre pays, à rester au service de la République et non au service des hommes qui la dirigent temporairement’’.

M. Wade continue également de dénoncer ‘‘une violation manifeste et répétée du code de procédure pénale’’ et ajoute qu’il ne peut ‘’collaborer à la violation de (ses) droits et des droits de l’homme consacrés par la loi, les traités/conventions internationales ratifiés par le Sénégal, et d’une décision de justice internationale, notamment la Cour de justice de la CEDEAO’’.

L'ancien ministre d'Etat et fils de l'ex-président sénégalais Me Abdoulaye Wade est prié de justifier une fortune évaluée à prés de 700 milliards de francs CFA.

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