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Le Soleil N° 13164 du 11/4/2014

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Le président de la Banque mondiale plaide pour la fin de l’extrême pauvreté d’ici à 2030
Publié le vendredi 11 avril 2014   |  Le Soleil


M.
© Autre presse par DR
M. Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale


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Fidèle à sa philosophie, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a fait un plaidoyer en faveur de la lutte contre la pauvreté dans le monde. Il voit d’un bon signe les taux de croissance forts enregistrés par les pays en développement.
Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim reste optimiste dans la croisade mondiale contre la pauvreté. S’exprimant en conférence de presse, aux Assemblées annuelles du Fmi et de la Banque mondiale, il déclare que venir à bout de la pauvreté reste possible à l’horizon 2030. Mais pour y parvenir, le nombre de pauvres qui gagnent 1,25 dollar par jour doit baisser de 50 millions par an. « Réfléchissez-y.
Pour atteindre notre objectif (de vaincre la pauvreté), un million de personnes doivent, chaque semaine, sortir de la pauvreté. Et nous croyons fortement que cela peut arriver », a dit Jim Yong Kim. Pour le moment, le monde est en proie à des inégalités criantes », nous vivons dans une époque de grande contraste ». Une centaine de personnes contrôle des richesses du monde qui équivalent à réunir 3,5 milliards d’individus.
L’optimisme à ses yeux, c’est que les pays développés enregistrent les taux de croissance les plus forts et qui permettent à des millions d’individus de sortir, chaque année, de la pauvreté. En 2014, révèle-t-il, un milliard de personnes à travers le monde vivent dans l’extrême pauvreté, alors qu’elles étaient de 1,2 milliards en 2010, indique le président de la Banque mondiale.
A son avis, la croissance est importante pour réduire le nombre de pauvres. Cependant, il craint un ralentissement du rythme des réformes en cette période de sortie de crise. Dans 16 pays, plus de la moitié de la population vit dans une extrême pauvreté, rappelle-t-il. Jim Yong Kim annonce une « bonne nouvelle », pour la prochaine décennie, la capacité annuelle de la Banque mondiale devrait passer de 50 milliards à plus de 70 milliards de dollars.
Ce qui va permettre à l’institution de contribuer davantage à la lutte contre la pauvreté extrême. Il estime nécessaire de maintenir et de respecter la part de 0,7 % du Pib que les pays riches se sont engagés à affecter à l’aide publique au développement. Aujourd’hui, cette aide est estimée à 25 milliards de dollars alors que l’Afrique a besoin de 100 milliards de dollars par an, les Brics de 400 milliards de dollars. Il appelle les pays bénéficiaires à faire bon usage de chaque dollar d’aide publique au développement.

40 % des terres arables en Afrique menacées par le réchauffement climatique
Le monde ne pourra pas mettre fin à la pauvreté s’il ne prend pas des mesures sérieuses pour protéger la planète d’un réchauffement climatique, a averti, hier, le président de la Banque mondiale, Ji Yong Kim. Et l’Afrique est le continent le plus menacé si rien n’est fait. Ce sont 40 % des terres arables en Afrique qui disparaîtraient si le réchauffement climatique n’est pas maintenu au-dessous de 2°C, met-il en garde, au cours d’une conférence de presse tenue à Washington Dc, hier.
Dans sa note introductive axée sur la lutte contre la pauvreté, il a fait savoir que le changement climatique pourrait anéantir les gains difficilement obtenus en développement et stopper les efforts dans la lutte contre la pauvreté.

Oxfam en contrepied
L’organisation non gouvernementale Oxfam prend le contrepied des patrons du Fonds monétaire international (Fmi) et de la Banque mondiale, estimant que les deux institutions de Bretton Woods ne montrent aucun signe démontrant leur détermination à venir à bout de l’inégalité dans le monde. Dans un communiqué distribué à la presse, Nicolas Mombrial d’Oxfam déclare que « le Fmi et la Banque mondiale ont admis les dangers d’une montée en flèche de l’inégalité, mais ils n’ont montré aucun signe concret pour résoudre le problème ».

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