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Manifestation interdite du front “Dogg Bumu Gacce“ à Dakar, hier: La police dicte sa loi
Publié le samedi 13 octobre 2018  |  Sud Quotidien
Dispersion
© aDakar.com par SB
Dispersion de la manifestation de la coalition "Dogg Bumi Gacce"
Dakar, le 12 octobre 2018 - Les forces de police ont dispersé la manifestation que voulait organiser la coalition “Dogg Dumi Gacce“ devant le ministère de l`Intérieur.
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Encore un vendredi où le centre ville de la capitale sénégalaise était sous haute surveillance policière. Pour cause, la marche organisée par le front « Dogg bumu gacce », qui a défié l’interdiction du préfet pour la tenue de cette manifestation à la place Washington, devant le Ministère de l’Intérieur.

Le Préfet de Dakar avait interdit cette manifestation prévue hier, vendredi 12 Octobre 2018, par le mouvement dirigé par Babacar Diop, sous prétexte qu’il violait « l’arrêté Ousmane Ngom », qui bannit les manifestations au centre ville de Dakar mais aussi pour cause de « tentative de discrédit d’une institution publique » entre autres.

Malgré cette décision de l’autorité administrative, Babacar Diop et cie ont tenu à braver l’interdiction pour organiser leur rassemblement de «la journée de la dignité et de la démocratie » devant le ministère de l’Intérieur. Malgré une forte présence policière tout autour de ce ministère, les organisateurs de ce sit-in sont allés jusqu’au bout de leur initiative. C’est ainsi que la police, sous l’œil du préfet, a arrêté le professeur Malick Ndiaye, à côté de la Cathédrale de Dakar avec deux autres membres du mouvement.

Quelques minutes plus tard, ce fut au tour du coordonnateur de « Dogg bumu gacce », Babacar Diop, avec deux de ses camarades dont une femme, tenant deux banderoles sur lesquels on pouvait lire « Dogg Boumou Gacce : Ali Ngouille Ndiaye dégage » et sur le second « Nous voulons des élections libres et démocratiques». Ceux-ci ont été interpellés sans aucune résistance à l’intersection de l’immeuble Maginot, de l’institution Notre Dame et la Cathédrale, avant d’être embarqués à bord de deux véhicules de la police. Par la suite, ils sont été acheminés vers la police centrale. Même au moment de leur transfert vers le commissariat central, ils ne cessaient de scander : « On nous refuse de marcher, c’est le pays de Macky Sall… !».
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