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Établissements privés d’enseignement supérieur : les cours suspendus pour les étudiants pris en charge par l’état
Publié le mercredi 10 octobre 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
Sénégal
© RFI par DR
Sénégal : colère des étudiants contre la réforme de l’enseignement supérieur
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Dakar - Le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (CUDOPES) a annoncé mardi à Dakar avoir décidé de suspendre les cours pour les étudiants pris en charge par l’Etat jusqu’à paiement de l’intégralité des frais de scolarité qu’ils doivent aux établissements concernés.

Selon le porte-parole du CUDOPES, Jean Marie Sène, "aucun étudiant orienté dans les EPES (établissements privés d’enseignement supérieur) ne pourra reprendre ses cours tant que l’intégralité de la dette de l’année académique 2017-2018 n’est pas épongée’’.

S’exprimant lors d’une conférence de presse, il a évalué le montant dû à 16 milliards 444 millions 599.167 francs CFA, à la fin de l’année académique 2017-2018, au titre des années 2016-2018.

"Cette dette met en péril les exploitations des EPES, notamment ceux qui accueillent de gros effectifs en licence comme en master, dont la clientèle ne comptait que des étudiants payant par eux-mêmes sous peine de renvoi", a souligné M. Sène.

Les établissements d’enseignement supérieur, par la voix de leur porte-parole, disent exiger "l’apurement intégrale des factures en instance couvrant l’année académique 2017-2018", compte tenu du "poids" de la dette de l’Etat qui devait être épuisé "dès mars 2018".

"Si nous suspendons les cours c’est parce qu’on a plus le choix", a-t-il déclaré, soulignant : "Ce que l’Etat nous doit équivaut à une année et demie de fonctionnement".

Se disant ’’sensible’’ à la situation universitaire, le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal souhaite que l’orientation des bacheliers de 2018 soit entreprise à travers des discussions entre partenaires pour "une rentrée apaisée", a indiqué son porte-parole.

"Il est urgent de trouver une solution pérenne à ce problème, car les nouveaux bacheliers enrôlés en mai 2018 sont dans les classes jusqu’à novembre 2018", a-t-il lancé.

Les établissements privés d’enseignement supérieur, a-t-il rappelé, fonctionnent "sur la base de la confiance accordée par les prestataires, principalement les vacataires et les fournisseurs".

DS/BK
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