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Le Quotidien N° du 26/11/2013

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UNIVERSITES - Le ministre Mary Teuw Niane et les étudiants se radicalisent : ça sent l’affrontement
Publié le mardi 26 novembre 2013   |  Le Quotidien


Mary
© Autre presse par dr
Mary Teuw NIANE, ministre le l`enseignement supérieur


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Suite à la fermeture des restaurants universitaires de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), l’attribution de logements provisoires et la traduction en conseil de discipline d’un étudiant, entre autres mesures, les étudiants de l’Ucad ont assiégé hier la direction du Coud pour réclamer justice. Le directeur du Coud promet l’ouverture des restos et l’attribution des pavillons dans les heures qui suivent. Les revendications administratives, relevant des compétences du recteur de l’Ucad, restent insatisfaites.

Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ont sonné l’alerte hier, pour fustiger leurs mauvaises conditions d’existence.

Une foule d’étudiants a pris d’assaut la direction du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) en vu de décrier la mesure portant fermeture des restaurants du campus universitaire, fermeture provisoire des pavillons et traduction en conseil de discipline d’un de leurs camarades, accusé «à tort» d’avoir pris part au saccage du rectorat la semaine dernière.

Selon Mame Bidji Sadji, porte-parole des protestataires, ces différentes mesures ne sont que le résultat d’un long processus «dictatorial enclenché par le pouvoir central de l’Ucad afin de dicter sa loi sans fondement juridique». A l’en croire, depuis deux ans, les autorités universitaires tentent de bouleverser la quiétude des étudiants en prônant la réduction des effectifs des étudiants par le plafonnement des droits d’inscriptions, l’octroi discriminatoire des logements, entre autres «injustices».

De l’avis des étudiants, suite au saccage du rectorat, Abdoulaye Diouf Sarr, directeur du Coud a tenté d’incriminer certains leaders grévistes, histoire de masquer «la vraie version des faits».

En effet, le directeur du Coud a fait appel à des nervis pour pénétrer dans l’enceinte de l’Ucad et «violenter les étudiants à coups de machettes, de bâtons», a précisé le porte-parole, avant d’ajouter que «Ibou Diouf de la Faculté des sciences, Alpha de la Faculté de médecine, Abel de la Faculté des lettres ont reçu à tour de rôle et depuis vendredi dernier, des convocations du Coud, et ce n’est pas fini, car le directeur veut aller plus loin, mais nous n’accepterons pas cela. S’il n’arrête pas, nous irons vers une année blanche en perturbant le système», a-t-il menacé.

Le directeur du Coud tempère

Poursuivant ses complaintes, il a déploré la levée des franchises universitaires, consistant à implanter une police universitaire au sein du campus.

Ce qui est assimilé, selon les étudiants, à un «retour vers l’Apartheid». «Les policiers ne sont pas habilités à assurer la sécurité en milieu estudiantin, d’ailleurs comment un étudiant peut-il étudier tranquillement en ayant cette présence policière ici», s’interroge un étudiant sous l’emprise de la colère.

Après de longs pourparlers avec les grévistes par rapport aux revendications «sociales», relatives à ses compétences, le directeur du Coud a fini par promettre le retour à la normale dans les plus brefs délais. Il a donné des instructions pour «attribuer les pavillons» à qui de droit et donner des assurances sur l’ouverture des restaurants «dans un délai de deux jours». Pour ce qui concerne les autres revendications, le recteur de l’Ucad, seul habilité à donner son accord sur les questions administratives, n’a pas voulu recevoir les étudiants afin d’éclairer la lanterne des pensionnaires du temple du savoir sur leurs attentes.

Stagiaire

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