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Aveu du gay de Liberté 4:« J’ai couché avec Claude pour de l’argent »
Publié le jeudi 27 septembre 2018  |  Rewmi
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Le président du tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné, hier, I. Ndiaye à 6 mois de prison ferme, et M. M. Diatta à 2 ans dont 3 mois de prison ferme. Ils ont comparu à la barre de cette juridiction pour acte contre nature et collecte et divulgation d’images à caractère personnel.

L’affaire d’acte contre nature à liberté 4, qui avait défrayé la chronique la semaine dernière, a été jugée, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. En effet, le nommé I. Ndiaye est poursuivi pour acte contre nature et la fille M.M. Diatta pour collecte et divulgation d’images à caractère personnel. Devant les juges, les mis en causes n’ont pas attendu longtemps pour passer aux aveux. Pour I. Ndiaye, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés, arguant que tout a commencé suite à une dispute qu’il a eue avec son papa. Car il a, par la suite, quitté le domicile familial pour aller rejoindre sa tante. « Je suis resté chez ma tante et c’est là que j’ai fait la connaissance de notre voisin, Claude. On a eu à entretenir des relations sexuelles. Cependant, je précise que je ne suis pas un homosexuel. Et si j’ai accepté d’entretenir des rapports sexuels avec Claude, c’est parce que je voulais avoir de l’argent », a soutenu le mis en cause à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Sur une question de savoir pourquoi il a fait une chose pareille, il a soutenu que c’était un coup d’essai. D’ailleurs, il a juré sur tous les saints qu’il ne va plus le refaire. Pour sa part, la fille M.M. Diatta, âgée seulement de 20 ans, a confié aux juges que c’est I. Ndiaye qui l’avait invitée à rejoindre son appartement. Où étant, elle a entendu I. Ndiaye parler au téléphone avant de lui demande d’aller se cacher dans sa salle de bain. « Quelques minutes après le coup de fil, j’ai entendu des voix et, par curiosité, j’ai ouvert un peu la porte de la salle de bain pour en avoir le cœur net. C’est sur ces entrefaites que je les ai vus entretenir des rapports sexuels », a-t-elle déclaré. Avant de continuer : « comme c’était la première que je voyais une chose pareille, j’ai pris automatiquement mon téléphone pour les filmer, sans qu’ils ne soient au courant ».

« Je ne suis pas un homosexuel. J’ai couché avec Claude pour de l’argent »

Le juge lui a encore posé la question de savoir comment la vidéo s’est retrouvée entre les mains d’autres individus. Elle a rétorqué : « aussitôt après les faits, j’ai envoyé la vidéo à Astou avant de la supprimer. Il faut dire que je n’avais pas mesuré les conséquences que cette vidéo pourrait engendrer ». Invité à faire ses réquisitions dans cette affaire, le maître des poursuites a soutenu que le mis en cause a constamment reconnu les faits qui lui sont reprochés, c’est-à-dire d’avoir entretenu des relations sexuelles avec son ami Claude qui a pris la poudre d’escampette. Pour le représentant du ministère public, le délit de collecte et de la divulgation de vidéo à caractère personnel, reproché à M.M Diatta, ne souffre également d’aucune contestation. C’est la raison pour laquelle il a requis un an de prison ferme contre I. Ndiaye et 2 ans dont un mois ferme pour la fille. Pour l’avocat de M.M Ndiaye, sa cliente doit bénéficier d’une application bienveillante de la loi. Dans la mesure où elle a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Même son de cloche chez l’avocat d’I. Ndiaye, selon qui ce qui est arrivé à son client résulte d’une circonstance malheureuse. « Mon client a reconnu les faits en audience publique et au préalable à la police. Il est question de vidéo mais ces derniers ne l’ont jamais visionnée. Mon client a été victime d’une précarité », plaide-t-il. A l’en croire, certains parents pensent éduquer leurs enfants, mais ils les poussent à la débauche. Pis, ils les exposent à des prédateurs de tout genre. « Mon client a commis cet acte contre nature, mais il n’est pas un homosexuel. Il faut le comprendre au lieu de le juger. Je ne pense pas que la peine requise par le parquet soit juste », a-t-il dit avant de demander une application bienveillante de la loi. En rendant sa décision, le tribunal a reconnu les prévenus coupables avant de condamner I. Ndiaye à 6 mois de prison ferme et M. M. Diatta à 2 ans dont 3 mois de prison ferme.

Cheikh Moussa SARR
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