Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Tentative d’intimidation à Ziguinchor: Sonko, victime du parrainage
Publié le mercredi 19 septembre 2018  |  Sud Quotidien
L`inspecteur
© aDakar.com par DF
L`inspecteur des impôts Ousmane Sonko fait face à la presse
Dakar, le 24 août 2916 - L`inspecteur des impôts et domaines Ousmane Sonko, patron du parti "Pastef, les patriotes", a tenu une conférence de presse pour se prononcer sur son audition avortée par le Conseil de discipline de la fonction publique.
Comment


Des agents de renseignements se seraient rendus, hier mardi, au siège et au domicile familial d’Ousmane Sonko à Ziguinchor pour réclamer les fiches de parrainage. Un fait que les partisans du leader de Pastef condamnent «avec la dernière énergie», et entendent porter plainte contre X les jours à venir. Ils ont tenu un point de presse, hier mardi, à leur siège à Dakar, pour dénoncer une «tentative d’intimidation».

«Aujourd’hui (hier mardi, ndlr), il s’est produit à Ziguinchor un événement extrêmement grave. En effet, des agents de renseignements se sont rendus au quartier de Lindiane (Ziguinchor) pour chercher le responsable de la collecte de parrainages, en l’occurrence notre frère Seydina Badji. Sur place, ils lui ont réclamé les fiches de parrainage. Mais ce dernier a refusé», a rapporté, hier mardi, Birame Souleye Diop, administrateur général de Pastef lors d’un point de presse tenu au siège de ce parti à Dakar.

Selon M. Diop, «c’est par la suite que ces agents se sont rendus au siège du parti, où ils ont trouvé des militants qui, eux aussi ont refusé, en leur demandant leur identité. Devant ce refus, ils ont fini par sortir leurs cartes de commission pour se présenter comme des agents de renseignements. Là aussi, nos frères ont refusé de leur remettre ces fiches de parrainage parce qu’il n’y a aucune loi, aucune prescription du juge qui dit que pour le parrainage, il faut que les services de sécurité soient là pour réclamer des fiches…», déplorent les partisans de Sonko.

Toujours selon les plaignants, «face au refus des partisans du leader de Pastef, ces agents ont parachuté par la suite, à bords de deux véhicules 4X4 chez la mère d’Ousmane Sonko pour lui réclamer des fiches de parrainage, alors qu’elle n’est même pas membre de Pastef, elle n’a même pas de carte de membre pour réclamer les fiches. Celle-ci leur a dit ceci: je veux voir vos cartes. Ce que ces derniers l’ont fait. Et, par la suite, elle a lu: «Gendarmerie nationale, section de recherches». Elle leur a rétorqué que de toute façon, chez-elle, il n’y a même pas de fiche de parrainage. D’ailleurs sortez de ma maison…», a rapporté l’administrateur lors du de point de presse tenu à cet effet.

UNE PLAINTE CONTRE X SERA DEPOSEE LES JOURS A VENIR

Une attitude que les partisans d’Ousmane Sonko condamnent «avec la dernière énergie». Mieux, ils comptent, dans les prochains jours, «porter plainte contre X…», annoncent-ils. Dans cette affaire, ils pointent du doigt le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye. Car, selon eux, «l’ensemble des agents de renseignement qui interviennent sur le territoire national sont sous la responsabilité de cet homme-là qu’on appelle M. Aly Ngouille Ndiaye. Il est chargé d’organiser les élections, il a la carte électorale, et c’est lui qui, depuis longtemps est en train de chercher des poux à Ousmane Sonko…», argumentent-ils.

Ils ajoutent: «ils l’ont traité de ‘’ibadou’’, de rebelle, d’islamiste. Lui-même, Aly Ngouille Ndiaye a appelé un monsieur pour lui faire déclarer qu’Ousmane Sonko est propriétaire d’un immeuble… Tout ceci pour trouver des poux en lui. Et, aujourd’hui, ce sont des agents de la sécurité, chargés de veiller à notre sécurité, qui partent réclamer des fiches de parrainage. Donc, après cette liquidation judiciaire contre Khalifa Sall et Karim Wade, ils veulent procéder à la liquidation politique de Sonko, alors que ce sont eux qui ont instauré le parrainage…». Ces accusations ont été confirmées par notre correspondant basé à Ziguinchor.
Commentaires