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La crise au sein du parti démocratique sénégalais fait la une des quotidiens
Publié le mardi 11 septembre 2018  |  Agence de Presse Africaine
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mardi traitent essentiellement de la crise qui secoue le parti de l’ancien président, Abdoulaye Wade, ce dernier accusant de trahison Me Madické Niang, son ancien ministre des Affaires étrangères et figure de proue de sa formation politique.

« Wade cogne, Madické se plie » barre à sa une Le Quotidien qui arbore ces sous-titres : « Me Wade : « Madické a décidé de se mettre en face de moi », Madické : « Je jure devant Dieu et Khadimou Rassoul que je n’ai jamais trahi Me Wade ».

Dans les colonnes dudit journal, l’ancien président de la République déclare : « Ce n’est pas la première fois qu’un ou de hauts responsables du parti choisissent de nous lâcher en plein combat ». Il dit cependant douter « que Madické réussisse là où tous les autres, jusqu’ici, ont lamentablement échoué ».

Pour sa part, Me Madické Niang se dit « profondément malheureux » de se rendre compte que malgré toutes les épreuves qu’ils ont traversées et les « manifestations d’affection pour sa personne », le président Wade ait pu se tromper sur son compte.

Il dit ne pas comprendre les motivations de la démarche de Abdoulaye Wade, d’autant plus que le Pape du Sopi n’a pas répondu à une lettre confidentielle qu’il lui avait adressée le lundi 3 septembre 2018.

« Peut-être ai-je eu tort de penser à sortir mon parti de l’impasse en proposant une candidature de recours en cas de nécessité, ce qui est différent de l’initiative de Thiobane ? », s’interroge-t-il.

Dans tous les cas, pour Me Wade : « Il n’y aura pas de plan B à Karim », ce qui pousse Libération à arborer cette une : « Mon fils ou le chaos ».

En sous-titres, le journal informe que : « 24 heures avant Thierno Birahim Thiobane et Cie, Madické a écrit au patron des libéraux pour lui asséner que la candidature de Karim relevait désormais de l’illusion avant de lui suggérer d’être le plan B » ; « Dans une colère noire, Karim hurle à la trahison, accule son père qui incendie sans état d’âme celui qui l’avait hébergé quand il avait quitté le Pouvoir et se signale à… Dubaï alors qu’il est toujours au Qatar ».

Ces bisbilles poussent WalfQuotidien à dire qu’on s’achemine « vers le divorce » entre Wade et Madické. Pour appuyer cela, le journal reprend cette citation du natif de Saint-Louis : « Je pardonne à Abdoulaye Wade de m’avoir prêté des intentions qui sont loin d’être les miennes et je prie le TOUT PUISSANT, (…), qu’il l’éclaire afin qu’il comprenne qu’il s’est complètement mépris sur mon compte ».

Evoquant le même sujet, L’Observateur arbore cette titraille : « Présidentille 2019 - Les maux du plan B », « Lettres d’adieu au PDS », « Wade : « Il a choisi de me poignarder dans le dos… », « Madické : « Je n’ai jamais trahi Abdoulaye Wade », « Thiobane : « Cette lettre porte la main de Karim ».

Sous le titre « Madické, la disgrâce », le journal Enquête relève « La colère de Wade contre Madické Niang ».

Dans les colonnes de ce quotidien, Me Wade regrette que son ancien ministre de la Justice « n’ait pas choisi une forme plus élégante d’exprimer ce qui est un libre choix et un droit que personne ne lui conteste, en venant me voir et, dans un tête-à-tête où Allah serait notre seul témoin, m’annoncer courageusement sa décision d’aller tenter sa chance ailleurs ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la gestion de la carrière des magistrats. A ce propos, Sud Quotidien souligne que « Souleymane Téliko « isole » l’exécutif ». A la page 2 dudit journal, le président de l’Union des magistrats du Sénégal déclare : « Nous voulons que sa gestion (la carrière des magistrats) sorte des mains de l’Exécutif » arguant qu’« Il n’est pas normal qu’un organe aussi central que le Conseil supérieur soit dirigé par les membres de l’Exécutif ».

Le ministre de la justice, Ismaïla Madior Fall, estime pour sa part qu’il faut éviter qu’il y ait « une sorte d’absolutisme de l’indépendance du magistrat » car « La question de l’indépendance de la justice n’est pas l’indépendance de la magistrature. L’indépendance de la justice est un aspect, mais l’indépendance de la magistrature est plus large et interpelle des acteurs qui ne sont pas tous magistrats ».


ARD/cat/APA
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