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Art et Culture

Sénégal : Un écrivain pour une « normalisation » de l’enseignement supérieur
Publié le dimanche 2 septembre 2018  |  Agence de Presse Africaine
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L’auteur Doudou Ndiaye a procédé, samedi à Dakar, à la cérémonie de dédicace de son livre intitulé “Promouvoir la qualité de l’Enseignement Supérieur au Sénégal”, livre dans lequel il a plaidé en faveur d’une « normalisation et d’une harmonisation » de l’enseignement supérieur pour y faire revenir la qualité.

« Normaliser parce que nous devons parler un même langage, on doit dire la même chose et comprendre les même choses parce que si le langage est différent personne ne se retrouve », a-t-il dit, en évoquant les différentes thématiques abordées dans cet ouvrage d’une centaine de pages.

Ainsi comme début de solution, Doudou Ndiaye, expert en communication, invite les uns et les autres à ne pas dénier, par exemple, le terme de professeur aux enseignants du collège ou du Lycée.

Au-delà de la normalisation et de l’harmonisation, M. Ndiaye, à travers son ouvrage, milite en faveur de la concertation et de l’entente entre les acteurs et les bénéficiaires de l’enseignement supérieur (étudiants).

« Le Sénégal a perdu le leadership des structures de financement de l’enseignement en Afrique parce que quand ils ont été en Assemblée générale pour nommer leur président, le Sénégal, à la surprise générale, a présenté deux candidats (…) qui ont divisé les sénégalais et font perdre des voix. Et au final, c’est un nigérien qui a été élu », s’est-il désolé.

L’autre piste évoquée par l’auteur est « la responsabilisation et la responsabilité » de chacun. Selon M. Ndiaye, l’étudiant comme le parent doit se sentir responsable et ne pas accepter de faire des formations dites professionnelles pendant 5 ans sans effectuer une seule semaine de stage dans une entreprise.

Et le dernier aspect abordé par l’auteur de “Promouvoir la qualité de l’Enseignement Supérieur au Sénégal” est celui des bourses. Selon lui, il est anormal que l’Etat du Sénégal mette autant d’argent dans les bourses « sans une vision ».

D’après M. Ndiaye, la tradition consistant à donner des bourses étrangères aux meilleures étudiants qui restent en Occident après leurs études « doit s’arrêter » ou au cas échéant un dispositif permettant un retour sur investissement qui pourra profiter à un autre bachelier doit être mis en place, « comme ça, on ne perd pas sur les deux tableaux » ajoute-t-il.

Dans ce même ordre d’idées, il soutient que l’Etat pourrait ne pas donner de bourses aux étudiants qui décident par eux-mêmes d’aller étudier des filières qui ne lui sont pas rentables comme les langues par exemple.

Cela devrait inciter les étudiants, d’après lui, à aller vers les formations que l’Etat a choisies pour bénéficier de la bourse. Et on aurait toute suite vu, selon M. Ndiaye, le retour sur investissement pratique comme l’a fait la Chine, le Singapour…

ARD/te/APA
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