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Élection présidentielle 2019 : presque une centaine de candidats à la candidature
Publié le mercredi 29 aout 2018  |  Walf Fadjri L’Aurore
Législatives
© aDakar.com par DF
Législatives - Les opérations de dépouillement ont démarré
Dakar, le 30 juillet 2017 - Les opérations de dépouillement des élections législatives ont démarré dans l`essentiel des bureaux de vote. Dimanche, plus de 6 millions de Sénégalais étaient appelés à élire leurs députés.
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On en sait un peu plus sur le nombre de potentiels candidats pour la présidentielle de 2019. C’est prés d’une trentaine de potentiels candidats qui était annoncée. Mais le chiffre avancé par l’ancien Premier ministre Aminata Touré va au delà de la trentaine de candidature. Aminata Touré qui a vendu la mèche avance le chiffre de 81 candidats déclarés.

Si les prétendants à la candidature pour la présidentielle franchissent le cap du parrainage on assistera à une élection historique au Sénégal. En effet, c’est prés d’une centaine de candidats à la candidature qui se sont présentés hier à la direction général des élections par le biais de leurs coordonnateurs nationaux. La révélation a été faite, hier, par la coordonnatrice nationale du candidat Macky Sall. «Nous avons pu constater qu’il y avait environs 81 Sénégalais qui souhaiteraient être candidats à la candidature de la présidence de la République» a révélé l’ancien Premier ministre Aminata Touré. Qui par la même occasion a jugé pléthorique le nombre de ces potentiels candidats. Sous ce rapport, elle estime que le parrainage est venu à son heure. «Si on n’avait pas ce parrainage, on allait passer une semaine à voter avec 81 candidats. Il est évident que cela n’est pas possible», explique Aminata Touré. Avant d’ajouter : «Le travail va maintenant commencer et les candidats à la candidature iront collecter les parrainages conformément aux dispositions du code électoral. Une démocratie, il faut l’organiser. C’est ce qui explique à posteriori la pertinence de la loi sur le parrainage comme cela se passe dans tous les pays du monde. On ne peut pas avoir un processus où le désordre règne. Il fallait avoir cette loi sur le parrainage pour continuer à crédibiliser notre démocratie», a expliqué l’ancienne Pm Aminata Touré.

Malgré «l’illégalité et l’absurdité» de la convocation des coordonnateurs nationaux des potentiels candidats à la présidentielle de 2019 à la Direction des élections soulevées par les forces de l’opposition, ces dernières ont pourtant déféré à la convocation. Les potentiels candidats de l’opposition ont tous envoyés hier, leurs émissaires ou coordonnateurs nationaux à la Direction des élections, pour récupérer les documents administratifs, constitués du formulaire de parrainage en format papier et en format électronique dans une clef Usb. Toutefois, les forces de l’opposition qui ont pris part à cette rencontre continuent à émettre des griefs et récusent le ministre Aly Ngouille Ndiaye comme organisateur des élections. «Nous sommes venus prendre les documents administratifs, le format papier du parrainage. Jusqu’ici, le pouvoir nous refuse l’accès au fichier électoral. Il nous rétorque qu’il faut attendre à 5 jours du scrutin pour pouvoir disposer dudit fichier. Ce qui est navrant», fulmine le coordonnateur national du Pds, Assane Bâ. Qui reste persuadé que «le parrainage est un système de filtrage à reculons de candidats indépendants et de l’opposition. «Macky doit se résigner à aller avec le code électoral consensuel de 1992. Il est aujourd’hui dans un système électoral unilatéral qu’il a lui-même mis en place avec son Assemblée nationale goupillon». Avant de poursuivre : «Nous continuons à récuser Aly Ngouille Ndiaye comme organisateur des élections. Nous n’acceptons pas qu’un ministre partisan de la trempe de Aly Ngouille Ndiaye organise les élections. Nous voulons une structure neutre et consensuelle pour l’organisation des élections. Nous n’entendons pas reculer d’un iota».

Quant au coordonnateur national du Grand parti, il a émis un certain nombre de questions sur la pertinence de disposer d’un fichier numérique et d’un fichier en format papier. «Nous nous attendions à être reçus par le ministre de l’Intérieur. Nous avons des questions à lui poser. On ne voit pas quelle était la pertinence d’avoir un fichier numérique et un fichier en papier parce que la signature est bien inscrite sur le fichier papier mais sur la version numérique comment-on va récolter des signatures numériques. Ce sont ces questions qu’on aurait souhaité poser à ce ministre. Nos questions restent en suspens», martèle le représentant de Malick Gakou.

Magib GAYE
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