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Sénégal: le militant écologiste et ex-ministre Haïdar El Ali condamné pour diffamation
Publié le mardi 14 aout 2018  |  AFP
Cérémonie
© aDakar.com par DF
Cérémonie de restitution de la note du Port Autonome de Dakar
Le Directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Cheikh Kanté, a estimé lundi 10 février que la note BBB+ accordée à l`infrastructure portuaire par l’agence de notation West Africa Rating Agency (WARA) lui permettrait de faire des économies sur ses prochains emprunts obligataires et l`aiderait à rester l`un des ports les plus compétitifs d`Afrique de l`Ouest. Photo: Haidar El Ali, ministre de la pêche et de l`économie maritime
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Dakar, 14 août 2018 (AFP) - Le militant écologiste et ancien ministre sénégalais de l'Environnement, Haïdar El Ali, a été condamné mardi par un tribunal correctionnel de Dakar à trois mois de prison avec sursis pour "diffamation" à l'encontre d'un responsable des exploitants forestiers sénégalais, a annoncé l'intéressé à l'AFP.
Le défenseur de l'environnement doit en outre payer deux millions de francs CFA (plus de 3.000 euros) d'amende au président de l'Union nationale des exploitants forestiers du Sénégal (Unefs), Abdoulaye Sow, à l'origine de la plainte, a t-il déclaré, confirmant une information publiée par plusieurs médias sénégalais.
"Je vais faire appel" de cette décision, a indiqué M. El Ali. Il avait en janvier 2018 cité le président de l'Unefs parmi les "trafiquants de bois" au Sénégal, selon la presse locale. Le procès s'est
déroulé début juillet puis le jugement mis en délibéré à mardi.
Par ailleurs, quatre exploitants forestiers, disparus depuis le 5 août en Casamance (sud du Sénégal) étaient toujours recherchés mardi par les forces de sécurité sénégalaises, selon un responsable de l'armée.
Depuis plusieurs années, M. El Ali avertit du risque de disparition des forêts en Casamance à cause du trafic de bois.
La controverse entre MM. El Ali et Sow, à l'origine du procès en diffamation dont le jugement a été rendu mardi, avait éclaté après le massacre le 6 janvier de 14 jeunes dans la forêt protégée de Bayotte, proche de Ziguinchor, principale ville de Casamance, région agricole et touristique
bordée au nord par la Gambie et au sud par la Guinée-Bissau.
Selon la justice, le massacre a été commandité et exécuté par des villageois avec le concours de membres d'une faction de la rébellion en Casamance. Fin janvier, 24 suspects avaient été arrêtés et inculpés.
Les tractations pour la paix en Casamance se sont multipliées depuis l'arrivée au pouvoir du président Macky Sall, en 2012, mais n'ont pas abouti à un accord politique.
Après des années de calme relatif, les incidents se sont multipliés ces dernières mois dans cette région, confrontée depuis 1982 à la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
mrb/jh
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