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Les prix des moutons hors de portée
Publié le mercredi 1 aout 2018  |  Walf Fadjri L’Aurore
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© Autre presse par DR
La chèreté du mouton à la veille de la Tabaski inquiète les familles
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Les pères de familles risquent de ne pas avoir de béliers de qualité pour la fête de Tabaski à venir. Cela, à cause du renchérissement des prix des moutons que les vendeurs expliquent, entre autres, par la cherté de l’aliment de bétail.

Sur l’ensemble des points de vente visités, à Dakar à moins d’un mois de l’évènement, les prix varient entre 125 mille et 700 mille francs, donc hors de portée des petites bourses.

Le mouton risque de ruiner les ménages. A un mois de la célébration de la fête de Tabaski, les vendeurs de cet animal recommandé pour le sacrifice fixent des prix hors de la portée des petites bourses qui constituent le gros des troupes. En effet, le bélier bêle à un prix jugé intouchable à Dakar. Pour les premiers béliers débarqués à Dakar, il faut débourser entre 125 mille à 700 mille francs Cfa pour espérer en attacher un chez soi.

Les différents points de vente dakarois commencent à accueillir des moutons venant des coins et recoins du pays, mais beaucoup de visiteurs ont vu leurs espoirs douchés par les vendeurs. Lesquels expliquent cette inflation par la cherté de l’aliment de bétail et d’autres difficultés. Trouvé à Fass, sur les deux voies, Abdou Kader Camara est un marchand de moutons de race. Il a, en face de lui, une vingtaine de béliers. «Mes prix varient entre 125 mille à 200 mille francs Cfa. On ne peut pas bazarder nos moutons. Ce prix élevé est dû à la cherté de la vie et des prix de l’aliment de bétail qui ont aussi augmenté. Le sac qui coûtait 8 mille franc est actuellement à 12 mille», fait-il savoir sous une tente bien garnie.

A cinq mètres, Eumeu Camara, un autre vendeur exhibe les produits de sa bergerie. De taille moyenne, ce jeune garçon indique qu’il est novice dans ce business. Pour lui, c’est l’amour pour les bêtes qui le retient dans l’activité. «Mes prix sont compris entre 150 et 700 mille francs. Il est normal qu’on augmente les prix puisque notre activité est extrêmement difficile», explique-t-il en souriant. En à croire ce dernier, chaque mouton consomme quotidiennement 1 000 francs au moins. «Leur alimentation est très cher», soutient-il. Non sans confier qu’il a sa clientèle. Laquelle achète dès maintenant et lui laisse les bêtes jusqu’à la veille de la fête parce que ne disposant chez eux de l’espace nécessaire.

La devanture du stade Léopold Sédar Senghor est un des points de vente les plus en vue. En ce lieu, le constat est le même sauf que le client a la possibilité de choisir entre les moutons de race «peulh-peulh» (moutons de pâturages) et ceux de «race» élevés par les spécialistes. Muni d’un bâton et enturbanné pour se protéger du soleil, Omar Moussa Bâ vient du Fouta. Lui, il vend des «peulh-peulh» et a fait une semaine à Dakar. Durant tout ce temps, explique-t-il, les clients viennent pour avoir une idée sur les prix. « Les moutons sont disponibles. Je vends des moutons de pâturages qui coûtent entre 50 et 80 milles francs Cfa. Les prix sont inaccessibles parce que l’entretien des moutons pose problème », raisonne-t-il.

Salif KA
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