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Présidentielle au Sénégal : Khalifa Sall se dit candidat, son parti vote Macky
Publié le vendredi 27 juillet 2018  |  Agence de Presse Africaine
Clôture
© aDakar.com par DF
Clôture du séminaire international sur le climat
Dakar, le 12 septembre 2015 - La cérémonie de clôture du séminaire international de deux jours sur le climat s`est tenue aujourd`hui à Dakar. La rencontre était organisée par l’Association des maires du Sénégal (AMS), l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et le gouvernement sénégalais. Photo: Khalifa Ababacar Sall, maire de la Ville de Dakar
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Khalifa Sall, le maire de Dakar, actuellement en détention à la prison dakaroise de Reubeuss, a dans une déclaration parvenue à APA annoncé qu’il était candidat à l’élection présidentielle, mais son parti, le PS, se range derrière le président sortant, Macky Sall.

« Je suis candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019, avec la conviction que nous puiserons dans cette épreuve l’énergie pour rassembler les forces vives de la Nation, gagner la confiance du peuple et redresser notre cher pays », a affirmé Khalifa Sall.

Peu après cette déclaration du maire de la capitale faite depuis sa cellule, le Parti Socialiste auquel appartient toujours Khalifa Sall, malgré de nombreuses divergences, a par la voix de son porte-parole Abdoulaye Wilane réaffirmé « son ancrage dans Benno Bokk Yakaar (BBY, mouvance présidentielle) ». Partant de là, a souligné M. Wilane qui s’exprimait au sortir d’une réunion du Secrétariat exécutif national, le PS s’engage à « porter fièrement la candidature unique de Bby validée, à travers le candidat Macky Sall ».

Toujours dans sa déclaration, l’édile de la ville de Dakar n’a pas manqué de soutenir que « la procédure (judiciaire le concernant) ne présente pas de garanties à même d’assurer les droits de sa défense et le fonctionnement normal du système judiciaire dans un État de droit », d’où sa conclusion : « depuis le début, je n’ai pas été traité en justiciable comme les autres ».

Dans son argumentaire, Khalifa Sall liste un certain nombre de faits qui, selon lui, prouve à suffisance qu’il est victime d’un procès politique. « De nombreuses violations ont entaché l’enquête préliminaire de police et l’instruction. La procédure a été menée uniquement à charge et avec empressement pour hâter le procès et son issue. Aujourd’hui, les masques sont définitivement tombés avec le refus de la Cour d’Appel de Dakar d’exécuter la décision de la Cour de justice de la CEDEAO, qui a constaté ma détention arbitraire et le caractère inéquitable du procès », a souligné l’opposant politique.

S’adressant aux Sénégalais en général et à ses partisans en particulier, Khalifa dit n’avoir « jamais trahi leur confiance » et que « les accusations qui (lui) sont faites sont ignominieuses, hypocrites et infamantes ».

Concluant son propos, Khalifa Sall a lancé un appel à l’endroit de ses concitoyens : « je veux inviter les Sénégalaises et les Sénégalais à refuser que le seul choix qui leur soit donné soit celui de la perpétuation du régime actuel, à défendre la volonté souveraine du peuple et à faire entendre leurs voix qui, elles seules, doivent décider de l’avenir de notre pays. Je veux m’engager à vos côtés pour construire cet avenir commun ».

Le procès de Khalifa Sall qui a repris le 9 juillet dernier au Palais de justice de Dakar, avait été suspendu un mois afin de permettre aux avocats de la défense de se préparer. En première instance, le maire de Dakar a été condamné à 5 ans de prison pour escroquerie sur des deniers publics, à une amende de 5 millions F CFA et à une saisine de 1/5 de ses biens.

Le procès en appel se poursuit, mais en l’absence de l’accusé et de ses avocats qui boycottent.


ID/cat/APA
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