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L’accès au financement, un défi majeur pour les start-ups sénégalaises
Publié le mardi 24 juillet 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par MC
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Dakar (Sénégal) - Des dirigeants de start-ups sénégalaises ont déclaré, mardi à Dakar, que les difficultés d’accès au financement constituent le principal obstacle au développement de leur entreprise.

« Le financement est encore un frein au décollage des start-ups. Les banques classiques ne nous font pas trop confiance. Nous espérons bénéficier des fonds de structures étatiques comme la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der) mais encore faudrait-il qu’on nous dise comment faire », a commenté Oumar Basse, cofondateur et directeur de Nano Air et Yobante express.

Ce jeune entrepreneur s’exprimait à la journée de réflexion portant sur le thème : « les start-ups au Sénégal : comment relever les défis structurels d'un écosystème à forte valeur économique ? » Une rencontre d’échanges d’expériences et de bons procédés organisée par WÀTU Digital Lab en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer.

Analysant les comportements de la société sénégalaise, M. Basse a, entre autres, développé Yobante express, une plateforme digitale proposant des services de livraison « sûrs et fiables » au Sénégal, non sans avoir de la suite dans les idées.

« Nos deux entreprises se portent bien. Nous visons d’abord le marché sénégalais avec l’ambition d’étendre nos tentacules dans les pays voisins. On veut se positionner comme le Wari de la livraison en Afrique », a-t-il confié.

L’équation du financement, Awa Caba, co-fondatrice et directrice de Sooretul, a pu la résoudre en « participant notamment à des compétitions nationales et internationales ». Elle s’est spécialisée dans la « promotion des produits agricoles consommés au Sénégal ».

Sooretul, sa plateforme digitale garantit « aux femmes transformatrices une plus grande visibilité pour commercialiser leurs produits » et aux consommateurs l’opportunité « de trouver, en quelques clics, plus de 400 produits référencés dans 10 catégories : céréales locales transformées, fruits et légumes transformés, produits halieutiques et cosmétiques… »


Revendiquant son statut de pionnière dans ce domaine, Awa révèle que des start-ups comme la sienne ont dû surmonter des difficultés d’ordre administratif pour survivre.

« Au Sénégal, la création d’entreprise est maintenant rendue facile par le guichet unique de l'Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (APIX) mais il n’y a pas de jonction entre cette structure et les entités chargées de la fiscalité. Cela rend trop compliqué le processus de formalisation des start-ups », a-t-elle regretté.

Le flair et l’audace en bandoulière, Awa Caba décline avec assurance ses ambitions : « nous livrons depuis 4 ans à Dakar et en fonction des évènements dans les régions. Notre objectif est de devenir la première plateforme panafricaine de distribution de produits agricoles transformés. A moyen terme, nous allons nous déployer dans toutes les régions du Sénégal. Nous ciblons, à long terme, le marché africain puisque le besoin existe ».

Pour inciter les Sénégalais à se lancer davantage dans l’entrepreneuriat, Teranga Capital a vu le jour en 2016. Le mode opératoire de ce fonds d’investissement privé consiste à accorder des financements aux Petites et moyennes entreprises (Pme) dont les start-ups avec en échange une acquisition de parts ou d’actions dans leurs capitaux. Mamadou Guèye, Responsable d’investissement à Teranga Capital, a précisé que « la rentabilité immédiate n’est trop recherchée ».

En outre, il a renseigné que Teranga Capital « préfère accompagner le développement de Pme dont les besoins en financement sont compris entre 50 et 200 millions F CFA.

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