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Rejet des candidatures de Karim et Khalifa : le Grand parti dénonce et engage le combat
Publié le mardi 24 juillet 2018  |  walf-groupe.com
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© Jeune Afrique par Sylvain CHERKAOUI
Le maire de Dakar Khalifa Sall à l`Hôtel de Ville le 22 octobre 2014
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«Aucun pouvoir n’a le droit de s’y opposer par des subterfuges politiques. Ce combat n’est donc pas celui des seuls partisans de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall.

Il incombe à tous les Sénégalais épris de justice et d’équité et soucieux de la sauvegarde de notre démocratie». Telle est la position du Grand parti qui se met à l’avant-garde de ce combat et s’engage à faire respecter les droits de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall par tous les moyens légaux. C’est la position du secrétariat exécutif national du Grand parti dans un communiqué rendu public. «De même, nous ne ménagerons aucun effort au plan politique afin que leurs droits soient préservés. J’invite enfin tous les démocrates et les Sénégalais attachés au respect des droits humains, à la paix civile et à la stabilité légendaire de notre pays à nous rejoindre dans ce combat. Car le cas Karim Wade et Khalifa Ababacar SALL est en réalité l’affaire de tous», a souligné Malick Gakou.

Dans le même sillage, le président du Grand parti, candidat à l’élection présidentielle, en appelle au respect du sacro-saint principe de l’égalité des citoyens devant la loi. «Rien ni personne ne doit entraver la liberté de chaque Sénégalais de concourir à l’expression du suffrage universel s’il satisfait aux conditions prévues par la loi», ajoutent Malick Gakou et ses partisans. Signalant au passage que «Macky Sall et son gouvernement n’ont pour seule et unique préoccupation : la réélection du Président Sall». Avant d’ajouter : «Ils déploient toute leur énergie et toute leur imagination pour y arriver. Y compris en tripatouillant la Constitution, en manipulant la loi électorale et en instrumentalisant la justice pour éliminer de potentiels adversaires».

En plus de la loi sur le parrainage dont la finalité est d’empêcher certaines candidatures gênantes, celles de Karim Wade et de Khalifa Sall, précisent-ils, «se heurtent d’ores et déjà à la volonté clairement affichée du pouvoir de leur priver de leur droit de participer à la prochaine présidentielle. Or, au regard de la loi, rien ne peut empêcher à Karim Wade de s’inscrire sur les listes électorales ni d’être candidat à n’importe quelle élection, s’il le souhaite. En effet, seule une peine d’emprisonnement criminelle entraîne la déchéance des droits civiques et politiques». Quant à Khalifa Sall, poursuivent-ils, «les irrégularités flagrantes et grossières relevées par la Cour de justice de la Cedeao (violation de la présomption d’innocence, non-assistance d’un avocat ni à son interpellation ni à son audition, détention arbitraire et violation du droit à un procès équitable), aurait dû entraîner l’annulation de la procédure et, donc, sa libération».

Magib GAYE
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