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Sénégal : l’Ucad veut lancer un master en « gestion et conservation de patrimoine »
Publié le jeudi 19 juillet 2018  |  Agence de Presse Africaine
L’Université
© Autre presse par DR
L’Université de Dakar
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Le département d’histoire de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (FLSH) de l’Université de Dakar (UCAD) et la section des Métiers du Patrimoine (MDP) de l’Université de Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, nord) « envisagent » l’ouverture pour l’année prochaine d’un master professionnel en « gestion et conservation du patrimoine », a appris APA jeudi à Dakar de source officielle.


« L’intérêt d’un tel Master professionnel est de former des cadres pour la gestion et la valorisation de notre patrimoine, le Sénégal est un pays de passé et de culture », a soutenu le chef du département d’histoire de l’UCAD, Moustapha Sall, prenant part à l’atelier de consultation élargi pour l’élaboration de la maquette dudit master.

L’innovation dans ce master est qu’il sera partagé entre l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et l’Université Gaston Berger (UGB), a assuré M. Sall.

« Après on va s’ouvrir à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud) ou dans les autres universités… Mais pour le moment, c’est un master qu’on va partager avec l’UGB avec des cours semestriels aussi bien à Dakar avec une programmation parfois à l’UGB », a expliqué Moustapha Sall.

« C’est donc quelque chose d’innovant parce que l’idée c’est de faire de l’UCAD un pôle de patrimoine de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il poursuivi, avant de noter que le master est élaboré avec l’appui technique et le financement de coopération italienne.

Par ailleurs, le chef du département d’histoire a rappelé que le Sénégal a « des sites archéologiques qui datent de la période préhistorique, néolithique et historique. Et avec beaucoup de monuments, il s’y ajoute presque une trentaine de groupes culturels ». Il déplore cependant le fait que ce « patrimoine extrêmement riche n’entre pas dans les stratégies de développement ».

En effet, le Sénégal compte 6000 buts de tumulus regroupés dans 1500 sites. Mais ces 1500 sites de tumulus n’ont généré aucun emploi et aucun investissement, parce qu’il « se pose la problématique de la main d’œuvre qualifiée ou des ressources qualifiées ».

« Avec l’acte 3 de la décentralisation, les collectivités locales ont besoin aussi d’exploiter les ressources naturelles et minières ainsi que les ressources culturelles. Chaque commune aussi petite qu’elle soit est adossée sur une ressource culturelle », a poursuivi Moustapha Sall, soulignant que l’instauration de ce master permettra aux collectivités locales de mieux exploiter leurs ressources culturelles.


OKF/te/APA
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