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Le président de la Cour d’appel de Dakar maintient Khalifa Sall en détention
Publié le mercredi 18 juillet 2018  |  aDakar.com
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© aDakar.com par DF
Le Parti socialiste réfléchit autour sur l`Acte III de la décentralisation
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Le premier président de la Cour d’appel de Dakar a rejeté la demande de remise en liberté immédiate de Khalifa Sall formulée par les avocats du maire de Dakar en application de l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO.

Le procès en appel du maire de Dakar a repris ce matin devant la Cour d’appel de Dakar après une suspension d’une semaine afin de pouvoir disposer de l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO sur les violations des droits de Khalifa Sall.

Dès l’ouverture, le président de la Cour d’appel a rejeté les exceptions d’inconstitutionnalité soulevées par les avocats du maire de Dakar.

Le juge Demba Kandi a ensuite rejeté la demande de remise en liberté immédiate de Khalifa Sall suivant les dispositions contenues dans l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO et indiquant que les droits du député-maire de Dakar ont été violés dès l’entame de la procédure qui l’a conduit aujourd’hui en prison.

Dans la décision qu’il a rendue, le juge Demba Kandji indique la Cour de justice de la CEDEAO ne peut pas substituer aux juridictions nationales. "La CEDEAO ne peut prendre de décisions impactant les procédures en cours dans les pays membres. Seule la Cour d’appel est compétente pour se prononcer sur ces questions", a indiqué le juge Demba Kandji dans sa décision.

Il a par ailleurs annoncé la poursuite du procès en appel du maire de Dakar après avoir prononcé une suspension de séance de 10 minutes.

Les avocats de Khalifa Sall avaient plaidé sa remise en liberté immédiate, notamment pour vice de procédure et du fait que la Cour de justice de la CEDEAO a reconnu que Khalifa Sall n’a pas eu droit à un procès équitable et que ses droits ont été violés.

Les associations de défense des droits de l’Homme avaient également tenu une conférence de presse, vendredi, pour appeler l’État à respecter l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO et que Khalifa Sall soit remis en liberté. Leur appel n’a pas entendu par la justice.

MC
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