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Affaire Aziz Ndiaye : Les secrets de l’enquête
Publié le samedi 14 juillet 2018  |  Seneweb.com
Aziz
© Autre presse par DR
Aziz Ndiaye, promoteur de lutte
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Aziz Ndiaye a été libéré hier, vendredi 13 juillet. En même temps qu’un certain Saliou Sène, présenté comme le directeur commercial de son entreprise, Aziz business company (ABC), il a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire par le doyen des juges, Samba Sall.

L’ancien promoteur de lutte a été arrêté par la gendarmerie, mardi dernier, pour des «présomptions d’association de malfaiteurs et tromperie sur la nature et l’origine d’un produit alimentaire». Il est soupçonné d’avoir substitué frauduleusement les étiquettes de deux marques d’huile, «Elita» et «J’adore».

Dans son édition de ce samedi, Libération a percé l’enquête qui a abouti à l’interpellation d’Aziz Ndiaye qui, après sa libération hier, a fondu en larmes devant ses nombreux proches qui étaient massés devant la cave du tribunal de Dakar pour le soutenir.

Foire, les «lieux du crime»

Tout est parti, selon le journal, d’un renseignement reçu par les gendarmes faisant état de mouvements suspects dans un entrepôt situé à la Foire. Les enquêteurs se déploient sur les lieux et trouvent l’entrepôt fermé. Ils toquent plusieurs fois avant que le nommé Amadou Dème, gérant du magasin, ouvre.

À l’intérieur, des ouvriers décollent de bouteilles d’un litre d’huile, les étiquettes Élita qu’ils remplacent par celles marquées J’adore. Pour les enquêteurs, cette pratique constitue une violation des dispositions de la loi 66-48 du 27 mai 1996 relative au contrôle des produits alimentaires et à la répression des fraudes.

«Les investigations menées par la Section de recherches ont révélé que l’entrepôt et son contenu sont la propriété d’Abdoul Aziz Ndiaye, Président-directeur général d’Aziz business company (ABC)», renseigne Libération.

L’ancien promoteur nie en bloc. Il affirme avoir appris les pratiques frauduleuses présumées lorsqu’il a été interpellé. En clair, ses employés auraient agi à son insu.

«Il précise tout de même qu’il a introduit auprès du chef de la Division de la consommation et de la sécurité des consommateurs une demande d’autorisation d’étiquetage, mais n’a pas encore de réponse», souligne le journal. Qui ajoute qu’Aziz Ndiaye a transmis la demande en question aux gendarmes et signalé, dans la foulée, détenir l’exclusivité sur les produits J’adore ainsi que pour la vente de l’huile Élita, jusqu’en 2020.
... suite de l'article sur Autre presse

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